Un deuil familial

La famille de Galwinthe vole en éclat lorsque son fils ainé, Aldarik, meurt assassiné sous les yeux du plus jeune, Tarik. Persuadé qu’Aldarik est bloqué dans leur monde, Galwinthe va alors se réfugier dans la sorcellerie et l’étude des parchemins. Tarik, quant à lui, est hanté par la culpabilité et se dirige vers l’alcool et la vengeance : il va tenter de retrouver les coupables pour faire justice. Ensemble, la mère et le fils découvriront que l’histoire est bien plus compliquée qu’elle ne le paraît…

Ce que les corbeaux nous laissent, une histoire touchante

Cette bande-dessinée est graphiquement très réussie. Une playlist et un carnet la complètent en fin d’ouvrage. L’autrice nous entraîne au cœur d’une époque pré-médiévale, parcourue par les mythes celtes et vikings. Le deuil des deux personnages principaux est touchant, il fait réfléchir le lecteur vis-à-vis des différentes manières de l’aborder. D’autres thèmes importants sont traités comme la vengeance, l’ignorance de la parole des femmes ou encore la culpabilité du survivant ressentie suite à la perte d’un
proche. Au-delà de ces thèmes difficiles, on perçoit espoir, loyauté, honnêteté… Les dessins aux couleurs douces contrebalancent une histoire plutôt sombre : l’ensemble est équilibré et agréable à suivre.