
A silent voice
Par Yoshitoki Oima
PRÉADOLESCENTS
Niveau de lecture :
MANGA RÉALISTE
Mots-clés : Amitié, Handicap, Harcèlement
Maison d'édition | KI-OON |
Année de publication | 2015 |
Nombre de pages | 183 |
Prix | 6.95€ |
ISBN | 978-2-3559-2771-3 |
Langue d'origine | Japonais |
Traduit par | Géraldine Oudin |
Notre critique
Un manga touchant
En CM2, Shoko Nishimiya a intégré en cours d’année la classe de Shoya Ishida, un garçon turbulent. À cause de sa surdité, Shoko est victime de harcèlement de la part de Shoya et de ses amis. Mais un jour, c’est l’incident de trop : Shoko quitte l’école et Shoya est désigné comme l’unique responsable, lui valant d’être harcelé à son tour et marginalisé jusqu’au lycée. Six ans plus tard, Shoko, rongé par les remords, cherche à retrouver Shoya afin de s’excuser pour tout ce qu’il lui a fait subir.
A Silent Voice : un manga engagé
Publiée en France entre 2015 et 2016, cette courte série en sept volumes aborde des thématiques fortes telles que le harcèlement scolaire et la différence, montrant à la fois leur complexité (violences physiques, psychologiques) et leurs conséquences. De façon originale, l’auteur nous livre le point de vue du harceleur, qui va se retrouver dans une position de victime et qui, finalement, va réfléchir à ses actes et à ce cheminement de violences, tant individuel que collectif. Témoignant de l’ignorance des enfants et de l’indifférence de certains adultes, le manga présente une ode à la tolérance et à l’acceptation des différences de chacun. C’est également l’occasion pour le jeune public d’être sensibilisé à la langue des signes. Fort de nombreux prix, le manga a également été adapté en film d’animation en 2018, suscitant un intérêt renouvelé auprès des adolescents.
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