Un roman post-apocalyptique pour préadolescents

Dans un monde presque entièrement détruit à la suite d’un court-circuit cataclysmique, une adolescente, Jen, et son père se débrouillent comme ils peuvent pour subsister et échapper aux pillards. Un jour, ils rencontrent un groupe de survivants qui ont reconstruit une véritable communauté et vivent en autarcie, près de la nature. Jen a très envie de s’y intégrer mais elle cache un lourd secret : son père est une IA d’apparence humaine. Mais depuis la catastrophe où les machines se sont retournées contre l’espèce humaine, ceux qui restent haïssent les robots et la technologie…

Des personnages vivants et attachants

La plupart des romans post apocalyptiques que l’on avait jusqu’ici s’adressaient surtout aux grands adolescents. Celui-ci a le grand mérite d’être assez court et d’une écriture accessible.  L’intrigue est plutôt simple et un peu convenue (on pense en particulier à Mad Max et à La route de Cormac Mc Carthy) mais avec des rebondissements bien amenés. Les personnages sont attachants et vivants – le lien entre Jen et son père adoptif robot est très bien décrit. La fin est assez émouvante et le récit ouvre des pistes de réflexion intéressantes sur l’intelligence artificielle, les dérives de la technologie et la responsabilité humaine, qui sont des thèmes chers à l’auteur. Un roman efficace, agréable, facile à lire et bien construit, assez classique mais qui permettra de faire découvrir le genre aux plus jeunes (12- 13 ans).