Un recueil qui loue la Beauté universelle

Marie Pavlenko chante et enchante la Nature dans ce recueil de poèmes. On est séduit d’emblée par ses vers libres où sa voix s’associe à celles des éléments, des animaux et des végétaux au long des saisons. Douceur, joie, émerveillement jaillissent et se renouvellent en multipliant les mélodies des multiples oiseaux saisis dans leur vol ; « Les goélands sont de grands cerfs-volants bruyants », « les martinets oiseaux-maîtres du ciel » … Les paysages s’animent telle cette montagne qui « se perd dans le creux de ses plis » ou encore cette « mer mousseuse [qui] attend gentille derrière la dune ».

L’imagination de l’auteure ne connaît aucune limite, aucune frontière. Ses mots unissent la Nature entière dans la vitalité triomphante des ritournelles enfantines, où images et métaphores s’enchaînent dans des bouquets de parfums colorés. Elle délaisse les villes où la Nature s’étiole sous le béton des zones commerciales et des immeubles et crie sa liberté qui lui permet d’atteindre « la Frontière, le Là-bas invisible où le temps s’agrandit ». Ses poèmes sont aussi un chant d’amour et de sensualité pour celui qu’elle aime : « Mes doigts chauds se promènent sur ton corps doux et vibrant ». En dépit des monstres et des forces du mal, Marie Pavlenko croit dans la force de la Beauté universelle. Il faut lire ces poèmes et inviter à les partager quel que soit l’âge des lecteurs.