Et le désert disparaîtra : un roman écologique

Samaa vit dans un monde qui était autrefois le nôtre. La Terre s’est transformée en un immense désert. Il n’y a presque plus d’animaux ou d’eau. Les arbres sont devenus une ressource convoitée pour les tribus d’humains survivants, qui les abattent pour les revendre à prix d’or. Un jour, Samaa se perd dans les dunes de sable. Elle va alors tomber sur un arbre, majestueux et intact, qui va se révéler un allié inattendu. Grâce à lui, la jeu ne fille découvrira un secret qui pourra peut-être mettre un terme au règne impitoyable du désert…

Un récit engagé

La plume poétique de Marie Pavlenko nous embarque dès le premier paragraphe dans cet environnement aussi splendide qu’aride. L’intrigue se déploie en douceur : il ne faut pas s’attendre à de multiples rebondissements, mais à un récit qui assume de prendre son temps, au rythme de l’errance de Samaa dans ce désert hostile. On est cependant tenu en haleine par les épreuves qu’affronte l’héroïne et par la façon dont elle (re)découvre peu à peu la nature qui l’entoure, jusqu’à nouer avec elle une relation touchante et singulière. Le roman évite avec soin les clichés et le moralisme facile pour nous offrir un plaidoyer écologique sensible, percutant et plein d’espoir.