Oralité(s) n°141, mars 2012

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Description

Sommaire
Oralité(s). Adolescents et médiations

LECTURE JEUNE 141 | MARS 2012

Rencontre avec Insa Sané par Sonia de Leusse-Le Guillou, directrice de Lecture Jeunesse et de la rédaction de la revue Lecture Jeune

Dans ses romans, Insa Sané manie avec succès les possibilités offertes par l’oralité, en mêlant habilement les codes de la langue des cités à des extraits de contes africains. Sonia de Leusse-Le Guillou l’a rencontré lors de la formation sur les littératures « passerelles » en novembre 2011. Un joli préambule à notre dossier du mois de mars.

La littérature orale par Bruno de la Salle, directeur du CLIO (Conservatoire Contemporain de Littérature Orale)

En ouverture de notre dossier, Bruno de la Salle livre en conteur sa définition de la littérature orale. Il évoque les bienfaits de la parole qui se transmet, rassemble et met à égalité ceux qui s’en emparent.

Langue et identité: comment marquer son identité en stigmatisant les autres par Jean-Pierre Goudaillier, professeur de linguistique

Comme le souligne Bruno de la Salle, les adolescents « auront toujours le besoin de se forger de nouvelles paroles pour se reconnaître et être reconnus ». Jean-Pierre Goudaillier s’interroge sur le langage comme signe identitaire, partagé par le groupe de pairs. Il souligne la créativité de cette parole, toujours réinventée.

Lecture à voix haute, lecture partagée par Martine Burgos, sociologue de la lecture

Bruno de la Salle évoque le renouveau du conte dans les années 70. La lecture à voix haute a bénéficié durant cette période d’une effervescence identique. Cette pratique, courante en bibliothèque, permet-elle une meilleure médiation du texte? Est-ce une passerelle qui favorise la lecture? Martine Burgos revient sur ce temps de partage, cette mise en voix du texte littéraire qui s’oppose à l’idée plus communément admise, d’une lecture solitaire et silencieuse.

Les livreurs sonores. Collectif de lecture à voix haute par Anne Clerc, rédactrice en chef de la revue Lecture Jeune

Le collectif des Livreurs existe depuis plus de 10 ans. Les Livreurs se mettent au service de la littérature en lisant à voix haute les textes de grands auteurs. Lecture Jeune a rencontré Bernhard Engel, l’un des cofondateurs de cette troupe.

Edition et oralité par Anne Clerc, rédactrice en chef de la revue Lecture Jeune

Comme nous l’avons vu avec Martine Burgos et le collectif Les Livreurs, la lecture à voix haute est une pratique, si elle est bien menée, qui peut réconcilier les jeunes avec les romans. Les prescripteurs se sont emparés de cet usage pour promouvoir des textes en direction des adolescents. Les éditeurs eux aussi sont attentifs à ces pratiques, proposant des collections où s’opère un va-et-vient permanent entre l’oralité et l’écriture et des ouvrages qui peuvent être lus ou déclamés.

Le Festival Mythos. Entretien avec Maël Le Goff par Sonia de Leusse-Le Guillou, directrice de Lecture Jeunesse et de la rédaction de la revue Lecture Jeune

Fondateur et directeur artistique du festival Mythos, Maël le Goff est lui-même fils de conteur. Dans le cadre de l’association Paroles Traverses , il fait partager son goût pour l’oralité et les arts de la parole lors d’un événement devenu incontournable dans la vie culturelle bretonne. La seizième édition du festival rennais se tiendra du 4 au 9 avril 2012 et réunira des artistes de divers horizons comme Miossec, Julien Doré ou le conteur Pépito Matéo.

Human Library par Anna Romani, rédactrice pour la revue Lecture Jeune

Dans une Bibliothèque Vivante, les lecteurs peuvent s’inscrire et emprunter des ouvrages, tout comme dans une bibliothèque traditionnelle. À cette différence près que les livres sont des êtres humains qui se sont portés volontaires pour être « lus » et raconter leurs histoires. Retour sur cette pratique qui a remporté un franc succès en Europe.

 

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Numérique, Papier