Une réflexion sur la dimension psychanalytique des contes

L’autrice a regroupé cinq contes très connus qui mettent en jeu des fillettes. Elles sont confrontées à des personnages emblématiques : Le loup pour le Petit Chaperon rouge, l’Ogresse de Hansel et Gretel, le diable des Souliers rouges, la sorcière de Vassilissa, les ours de Boucle d’or. Mais ces personnages ne sont que des voix menaçantes auxquelles les fillettes échappent.

Des contextes angoissants et inquiétants

Ni adaptation, ni réécriture mais des évocations de contextes inquiétants, angoissants où se cachent les pièges, les épreuves auxquelles les petites filles échappent. Elles ne cessent d’explorer l’univers de la forêt, ses ombres secrètes, ses fruits délicieux, les prairies aux hautes herbes et l’immensité du ciel. Elles sont libres et courent de plus en plus vite au gré de leurs désirs. La dimension poétique des textes se prête à l’oralisation car les voix incarnent des atmosphères, des sentiments, des sensations propres à développer l’imaginaire. Les lecteurs sont incités à s’identifier aux expériences sensorielles et émotives des fillettes. Un recueil propre à interroger la dimension psychanalytique de ces contes comme cela a été fait par Bruno Bettelheim.