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Les comics, symboles de leur temps ?

Les comics semblent être à la mode dans les rayons des librairies. Si elle n’atteint pas les mêmes chiffres de vente que les mangas, la bande dessinée américaine a le vent en poupe : longtemps perçus comme une sous-culture, les comics sont désormais intégrés aux catalogues des éditeurs et aux rayons des librairies. Xavier Fournier revient sur l’histoire du genre et présente les séries incontournables.

Outre les nouveautés, les éditeurs ont tout un patrimoine à exploiter alors que les super-héros se déclinent sur de nouveaux supports : films, jeux vidéo, produits dérivés, etc. Si la mode des personnages aux pouvoirs extraordinaires a été lancée au cinéma dans les années 801Superman, apparu en juin 1938 dans le n°1 d’Action comics – édité par DC Comics – est considéré comme le premier super-héros au sens moderne du terme. Superman fut traduit en France dès 1939 dans la revue Aventures sous le nom assez curieux de Yordi. Voir à ce propos, De Superman au Surhomme, Umberto Eco, Grasset, 1993. avec Batman, réalisé par Tim Burton, les années 2000 ont vu de nombreux succès comme X-Men de Bryan Singer ou encore Spider-Man de Sam Raimi. Bénéficiant désormais des moyens techniques numériques pour restituer les aspects spectaculaires des comics, les films se succèdent à l’écran, tout comme les parodies du genre. Ainsi, Les Indestructibles2Les Indestructibles est un film d’animation réalisé par les studios Pixar en 2004. présente des surhommes contraints à la retraite, menant une existence d’Américains moyens avant de reprendre du service. Les figures de super-héros sont transposées sur de multiples supports et connaissent de nombreuses variations, associant les comics à un genre populaire et à une industrie culturelle où les logiques marketing dominent. Nombre de lecteurs méconnaissent cette production. D’autres, potentiellement intéressés, peuvent être effrayés par l’ampleur des séries qui, dans certains cas, comptent des centaines d’épisodes. Les comics, en France, seraient-ils l’apanage de lecteurs passionnés par les combats sans fin de leurs surhommes préférés ?

Aux origines des comics

Le terme « comics » fait référence aux origines de la bande dessinée, initialement publiée dans les journaux quotidiens à la fin du XIXe siècle.

Ces comic strips3Comic strip : aux États-Unis, bandes dessinées paraissant dans la presse quotidienne. En semaine, elles se composent d’une seule bande en noir et blanc (daily strip), tandis qu’elles bénéficient le dimanche d’un espace plus important, en couleurs (Sunday page). On distingue en outre les strips racontant des histoires à suivre (continuity strip) et ceux proposant chaque jour un gag indépendant (stop comic ou gag-aday strip). Voir, à ce sujet, le site de la Cité Internationale de la BD et de l’Image (http://www.citebd.org). s’adressaient à toute la famille.
Citons ainsi le Yellow Kid (1895) de Richard F. Outcault qui a la particularité d’être à l’image du public visé : un enfant en bas âge.

De la même manière qu’on trouvait des recettes de cuisine ou des conseils sur la mode, les éditeurs s’assurèrent de proposer un contenu pour les plus jeunes. D’où l’apparition de pages illustrées généralement humoristiques, donc « comiques ». Mais très vite les genres qui étaient représentés se diversifièrent, donnant naissance à des enquêtes policières (Dick Tracy4Dick Tracy, de Chester Gould, lancé en 1931 aux États-Unis, traduit en France dès 1938 dans le Journal de Toto, réimprimé depuis sous forme de recueils chez Futuropolis.,
des histoires d’espionnage (Agent secret X9Agent secret X9, Dashiel Hammett et Alex Raymond, 1934, disponible en France chez Denoël Graphic.[/mfn], des récits de cape et d’épée (Prince Valiant5Prince Valiant, Hal Foster, 1937, paru en recueil chez Zenda et à paraître chez Soleil. ou encore des héros de science-fiction (Buck Rogers, Flash Gordon6Flash Gordon, Alex Raymond, 1934, a d’abord été traduit en France – à partir de 1936 dans le journal Robinson – sous le nom de Guy l’Éclair, et récemment réimprimé en recueil aux éditions Soleil.…), des magiciens (Mandrake7Mandrake, Lee Falk, 1934, actuellement réédité chez Clair de Lune.) ou même l’ancêtre des super-héros, Le Fantôme8The Phantom, Lee Falk, 1936, réimprimé en recueils par Futuropolis. (être masqué faisant régner la justice dans la jungle du Bengale). Il faut d’emblée souligner la nature intermédiale de certains de ces personnages : c’est le cas de L’Agent Secret X9 dont le scénariste originel était Dashiell Hammett, auteur du roman policier Le Faucon Maltais ; le futuriste Buck Rogers9Buck Rogers au vingt-cinquième siècle, de Philip Nowlan et Dick Calkins, publié à l’origine en 1929 dans la presse américaine, édité en France par Horay, en 1992. vient lui aussi de l’univers du roman puisqu’il s’agit d’une adaptation d’une nouvelle de science-fiction (Armageddon 2419 A.D, de Philip Francis Nowlan). Enfin Prince Valiant, créé par Hal Foster, évoque l’époque de la Table Ronde. L’éventail d’histoires et d’ambiances fut donc d’emblée très large et donna le ton des comics qui surent croiser les genres et s’inspirer de différentes sources littéraires.

Les comics, miroir de la société

Si les comics évoluèrent pour devenir des fascicules à part entière10comic book : aux États-Unis, le comic book est un fascicule de format 17x 26 cm, comprenant en principe 32 pages. De périodicité régulière, il propose des histoires complètes ou à suivre, et se spécialise souvent dans un genre (science-fiction, super-héros, aventure, humour…)., ils ont conservé une nature poreuse, une faculté à absorber l’actualité et la transposer dans les planches. Cet aspect existe dans la bande dessinée européenne mais la réactivité des comics est bien plus avancée. Ainsi, le Prince Valiant, bien que vivant au temps du Roi Arthur, affronta les Huns en 1939 dans des épisodes qui faisaient écho à la progression des nazis en Europe. Les comics devinrent de véritables paraboles et c’est dans ce contexte qu’il faut considérer l’apparition en masse des super-héros dans le sillage de Superman (lancé en 1938), comme des symboles des aspirations de l’époque.

Si les comics évoluèrent pour devenir des fascicules à part entière, ils ont conservé une nature poreuse, une faculté à absorber l’actualité et la transposer dans les planches 

Par conséquent, les histoires s’adressaient à un public en âge de saisir les références et les transpositions. Quand le monde entre en guerre ou quand une crise économique survient, les comics l’évoquent. Quelques semaines à peine après les attentats du 11 septembre 2001, un épisode de SpiderMan11Amazing Spider-Man vol. 2 n° 36, J. Michael Straczynski et John Romita Jr., 2001, traduit en France dans Spider-Man n° 31, Panini Comics (août 2002). relatait déjà les événements. Aujourd’hui il existe clairement un clivage entre deux populations de lecteurs. La plus large est constituée de trentenaires, voire quadragénaires, qui continuent de suivre des héros découverts dans leur enfance. Mais avec la vague de films consacrés à des super-héros durant cette dernière décennie, les jeunes adultes (15-25 ans) s’emparent à leur tour des comics. Sans doute n’est-ce pas totalement un hasard si, dans le même temps, les éditeurs ont souhaité rajeunir leurs héros et les rendre plus identifiables pour un nouveau lectorat.

Quand les super-héros s’emparent du cinéma

Par où commencer pour s’initier aux comics ? Ce ne sont pas les portes d’entrées qui manquent. La plupart des lecteurs ont « pris le train en marche » (c’est-à-dire en tombant au hasard sur un épisode), ce qui est moins difficile qu’on ne pourrait le croire.

Les aventures de Batman, comme d’autres, sont assez simples à intégrer car les bases du mythe ont été rendues populaires par les nombreuses adaptations sur grand écran et en dessins animés. Cependant, les succès cinématographiques ne garantissent pas celui des comics. Des films comme Men in Black ou Blade n’ont pas généré de ventes importantes des bandes dessinées dont ils sont inspirés. Là encore, ce sont les attributs des personnages qui sont exploités et qui sont consacrés par le cinéma. Figures archétypales ou stéréotypées (nature surhumaine, double identité, port d’un costume distinctif), ces individus possèdent des caractéristiques qui semblent les rendre intemporels et indémodables. Peut-être cet écart peut-il s’expliquer notamment par la profusion de strips qui font la joie de l’initié mais perdent le novice ? En effet l’abondance de numéros (la série Amazing Spider-Man, qui n’est qu’un des multiples titres où évolue l’homme-araignée, arrivera à son 700e épisode en fin d’année !) peut être intimidante pour le profane. Aussi peut-il être utile de rappeler qu’il n’est pas nécessaire de connaître la bibliographie d’un héros si on s’oriente vers des séries très typées. Ainsi le scénariste Ed Brubaker, très influencé par les romans (et les films) noirs donne une ambiance cohérente à la plupart de ses projets : Criminal12Criminal, Ed Brubaker et Sean Phillips, 2006, Delcourt. par exemple ou sa reprise de Captain America13Captain America est un personnage apparu en 1941. La série est relancée en 2005 par Ed Brubaker, Michael Lark et Steve Epting, elle est éditée par Panini Comics sous le titre Captain America, la Légende Vivante., dont il scénarise les aventures depuis plusieurs années n’impose pas d’avoir lu au préalable les 300 épisodes de la série, la tonalité l’emportant sur le reste.

Diffusion et distribution

En France, le marché est réparti entre les kiosques et les librairies. L’éditeur Panini Comics détient la licence des super-

héros Marvel (Spider-Man, les X-Men…) tandis que ceux de DC (Batman, Superman) sont traduits par un nouvel acteur du marché, Urban Comics. Delcourt publie avec un succès retentissant la série Walking Dead14Walking Dead, Robert Kirkman, Tony Moore et Charlie Adlard, 2003, Delcourt. mais aussi beaucoup d’autres titres comme les aventures du démoniaque Hellboy15Hellboy, Mike Mignola, depuis 1993, Delcourt., mêlant horreur et humour. D’autres éditeurs encore sont présents sur ce marché. On peut citer de manière non exhaustive Ankama, Atlantic Bd, Délirium, French Eyes, Glénat Comics, venus rejoindre les éditions Akileos, Canto, Emmanuel Proust, Kymera, Rackham, Soleil ou Vertige Graphic. Pour qui voudrait se replonger dans les sagas initiales, les éditeurs ne manquent pas de proposer des réimpressions chronologiques. Panini a ainsi tout un programme d’intégrales classées par année16Par exemple les dizaines de tomes de Spider-Man : L’intégrale permettent de retrouver toute la carrière du super-héros de 1962 aux années 80 sans interruption.. Delcourt propose sous un format du même genre toutes les aventures du très faustien Spawn(17Spawn, Todd Mc Farlane, 1992. tandis que l’éditeur Urban Comics publie un épais album, DC Anthologie (2012), qui revisite de nombreux épisodes classiques. Sans doute ces rétrospectives répondent-elles aux besoins d’un lecteur déjà sensibilisé. Pour autant, les différents éditeurs prennent soin de remettre périodiquement à jour les origines de leurs principaux héros, qui forment autant de points d’entrée pour les néophytes. Partant du principe que rien ne se démode plus vite que la jeunesse, Marvel a également considéré en 2000 qu’il fallait « moderniser » les aventures de Spider-Man pour convaincre de nouveaux lecteurs. Tout en continuant la publication des aventures de l’homme-araignée, l’éditeur a alors lancé la série Ultimate Spider-Man18Ultimate Spider-Man, Brian Michael Bendis et Mark Bagley, depuis 2000, Panini., une réinvention contemporaine, une sorte d’univers parallèle dans lequel Peter Parker (alter-ego du super-héros) est bien un adolescent du XXIe siècle. Le succès de Spider-Man ne repose pas uniquement sur les super- pouvoirs du jeune homme. Peter Parker possède les caractéristiques du « héros imparfait » auquel les jeunes adolescents peuvent s’identifier et qu’il convient de remettre à jour régulièrement afin qu’il reste en phase avec la jeunesse.

Les enjeux du numérique

Les comics disposent d’une chaîne de diffusion et de distribution relativement différente de la bande dessinée franco-belge. Aux Etats-Unis, ils ont longtemps été vendus en kiosques mais depuis les années 80, des boutiques spécialisées (les comic shops) vendent l’essentiel de la production.

Par définition, ces enseignes s’adressent à un public de connaisseurs qui lit et collectionne les comics. Ce réseau ne favorise pas l’élargissement du lectorat. En France, les périodiques proposant des comics sont disponibles dans le réseau de la presse (kiosques) et sont vendus dans des librairies généralistes, où l’on peut encore fortuitement découvrir ces albums. Aussi, l’émergence du genre en version numérique est-elle un enjeu plus stratégique aux États-Unis où il s’agit de rétablir le contact avec le grand public (bien que pour l’heure, d’après les responsables de Marvel et DC, les ventes numériques plafonneraient à 10 %, et ce, pour les titres les plus porteurs). En France, l’impact du numérique est moindre. Le public, collectionneur, est attaché au format papier et aux séries qui composent sa bibliothèque.

La diversité des thématiques abordées peut constituer un large choix pour un public adolescent et jeune adulte adepte de séries et d’univers transmédiatiques.

Les tendances du comics

Outre les allusions aux romans d’espionnage ou aux policiers, le mort-vivant est un thème très représenté ces dernières années, surtout depuis que le scénariste Robert Kirkman l’a relancé en produisant Marvel Zombies19Marvel Zombies, Robert Kirkman et Sean Phillips, 2006, Panini. et surtout Walking Dead, un véritable phénomène éditorial : plus de 200 000 exemplaires du seul premier tome se sont écoulés aux États-Unis, dans un marché de la bande dessinée pourtant chancelant ! Tout en reprenant les poncifs du genre, Kirkman se concentre sur la crise existentielle des personnages ordinaires – une poignée d’êtres humains en sursis – essayant de survivre jour après jour. La Fantasy est également très bien représentée dans les comics, avec des figures littéraires comme Conan le Barbare, dont les aventures sont une source d’adaptation depuis des décennies. Pour les amateurs de Space Opera, il existe de nombreuses variations de Star Wars, qui élargissent l’univers de la Guerre des étoiles. S’ajoutent à cette diversité de genres, des combinaisons possibles : les X-Men peuvent ainsi affronter Dracula20Uncanny X-Men Annual n°6, 1982, récemment réimprimé en France dans Les X-Men : L’Intégrale n°12, chez Panini.. L’improbable mais excellent Turf21Turf 2011, Éditions Emmanuel Proust. de Jonathan Ross et Tommy Lee Edwards propose une uchronie qui se déroule durant les années folles pour opposer des gangs de vampires et d’extra-terrestres. Enfin, la porosité se retrouve dans de grandes fresques « super-héroïques » qui, à travers les symboles, portent un certain regard sur le monde. C’est le cas du fameux Watchmen22Watchmen, Alan Moore et Dave Gibbons, 1986, Urban Comics. (récit dans lequel des êtres personnifiant la logique ou la passion s’opposent sur la façon de sauver le monde) ou encore de Civil War23Civil War, Mark Millar et Steve McNiven, 2006, Panini Comics. (de prime abord une guerre entre super-héros mais aussi un débat sur les libertés individuelles dans l’Occident post 11 septembre).

Les comics sont des sources inépuisables de variations et de combinaisons entre les figures classiques des super-héros et de nouveaux scénarios qui témoignent de l’évolution de nos sociétés. On peut, à l’évidence, les conjuguer à la sauce parodique, policière ou fantastique. La diversité des thématiques abordées peut constituer un large choix pour un public adolescent et jeune adulte adepte de séries et d’univers transmédiatiques. En outre, à l’image de la fantasy, la dimension initiatique est présente dans les comics avec des personnages qui découvrent leurs pouvoirs, suivent une phase de formation, sont amenés à se surpasser, à choisir entre le Bien et le Mal, etc. N’est-ce pas un genre qui peut répondre à des questionnements identitaires propres à l’adolescence ?

Par Xavier Fournier, article paru initialement dans la revue Lecture Jeune n° 142 (juin 2012) et sous forme d’extrait dans la revue Lecture Jeune n°151 (septembre 2014).

Xavier Fournier

est journaliste et collectionneur forcené de comic books. Après des débuts dans la revue USA Magazine en 1993 puis un passage par la presse  quotidienne régionale, il débute en 1998 une collaboration avec le magazine bimestriel Comic Box (entièrement consacré à l’étude de la bande dessinée américaine comme le titre l’indique) dont il est aujourd’hui le rédacteur en chef. Il anime également le site comicbox.com (avec de  nombreux articles exclusifs) et donne régulièrement des conférences sur les comics et des thématiques périphériques.
www.comicbox.com

Références

  • 1
    Superman, apparu en juin 1938 dans le n°1 d’Action comics – édité par DC Comics – est considéré comme le premier super-héros au sens moderne du terme. Superman fut traduit en France dès 1939 dans la revue Aventures sous le nom assez curieux de Yordi. Voir à ce propos, De Superman au Surhomme, Umberto Eco, Grasset, 1993.
  • 2
    Les Indestructibles est un film d’animation réalisé par les studios Pixar en 2004.
  • 3
    Comic strip : aux États-Unis, bandes dessinées paraissant dans la presse quotidienne. En semaine, elles se composent d’une seule bande en noir et blanc (daily strip), tandis qu’elles bénéficient le dimanche d’un espace plus important, en couleurs (Sunday page). On distingue en outre les strips racontant des histoires à suivre (continuity strip) et ceux proposant chaque jour un gag indépendant (stop comic ou gag-aday strip). Voir, à ce sujet, le site de la Cité Internationale de la BD et de l’Image (http://www.citebd.org).
  • 4
    Dick Tracy, de Chester Gould, lancé en 1931 aux États-Unis, traduit en France dès 1938 dans le Journal de Toto, réimprimé depuis sous forme de recueils chez Futuropolis.
  • 5
    Prince Valiant, Hal Foster, 1937, paru en recueil chez Zenda et à paraître chez Soleil.
  • 6
    Flash Gordon, Alex Raymond, 1934, a d’abord été traduit en France – à partir de 1936 dans le journal Robinson – sous le nom de Guy l’Éclair, et récemment réimprimé en recueil aux éditions Soleil.
  • 7
    Mandrake, Lee Falk, 1934, actuellement réédité chez Clair de Lune.)
  • 8
    The Phantom, Lee Falk, 1936, réimprimé en recueils par Futuropolis.
  • 9
    Buck Rogers au vingt-cinquième siècle, de Philip Nowlan et Dick Calkins, publié à l’origine en 1929 dans la presse américaine, édité en France par Horay, en 1992.
  • 10
    comic book : aux États-Unis, le comic book est un fascicule de format 17x 26 cm, comprenant en principe 32 pages. De périodicité régulière, il propose des histoires complètes ou à suivre, et se spécialise souvent dans un genre (science-fiction, super-héros, aventure, humour…).
  • 11
    Amazing Spider-Man vol. 2 n° 36, J. Michael Straczynski et John Romita Jr., 2001, traduit en France dans Spider-Man n° 31, Panini Comics (août 2002).
  • 12
    Criminal, Ed Brubaker et Sean Phillips, 2006, Delcourt.
  • 13
    Captain America est un personnage apparu en 1941. La série est relancée en 2005 par Ed Brubaker, Michael Lark et Steve Epting, elle est éditée par Panini Comics sous le titre Captain America, la Légende Vivante.
  • 14
    Walking Dead, Robert Kirkman, Tony Moore et Charlie Adlard, 2003, Delcourt.
  • 15
    Hellboy, Mike Mignola, depuis 1993, Delcourt.
  • 16
    Par exemple les dizaines de tomes de Spider-Man : L’intégrale permettent de retrouver toute la carrière du super-héros de 1962 aux années 80 sans interruption.
  • 17
    Spawn, Todd Mc Farlane, 1992.
  • 18
    Ultimate Spider-Man, Brian Michael Bendis et Mark Bagley, depuis 2000, Panini.
  • 19
    Marvel Zombies, Robert Kirkman et Sean Phillips, 2006, Panini.
  • 20
    Uncanny X-Men Annual n°6, 1982, récemment réimprimé en France dans Les X-Men : L’Intégrale n°12, chez Panini.
  • 21
    Turf 2011, Éditions Emmanuel Proust.
  • 22
    Watchmen, Alan Moore et Dave Gibbons, 1986, Urban Comics.
  • 23
    Civil War, Mark Millar et Steve McNiven, 2006, Panini Comics.